Fabrice Hyber
Le président de la chaire
Ambassadeur de l’Office National des Forêts depuis 2022, si Fabrice Hyber s’est depuis longtemps intéressé à explorer le vivant, en termes de représentation et motif, c’est parce qu’il le considère comme un territoire et réservoir de données, offrant questionnements et récits spéculatifs.
Incarné au cœur d’une pratique ouverte, qui conjugue les idées d’empirisme et de connaissance, de grille de lecture du monde et d’expérience plastique, d’engagement de l’artiste dans le réel et certains enjeux du contemporain, le vivant prend la forme à la fois ici de traductions, de viralités sémantiques et glissements graphiques.Chez Fabrice Hyber, le dessin, la peinture deviennent les supports à la cartographie de flux et de pensées, de story-boards où peuvent se rencontrer bestiaires, virus et paysages.
La Vallée
Telle une extrapolation de l’œuvre de l’artiste, la Vallée, création in situ, géophysique et paysagère, participe de cette sensibilisation au contexte rural ou de l’agriculture intensive, du partage des problématiques de préservation ou de conservation du vivant, de même qu’une réflexion continue sur la monstration d’œuvres dans un cadre naturel ou la notion de parc à sculptures.
À cet effet et à l’image de ces différents champs d’investigation, sont déjà programmés la réhabilitation du site des Halles de Mareuil-sur-Lay-Dissais, en vue de promouvoir un lieu mixant cours publics d’arts plastiques et marché de produits issus du circuit court, et celle de l’église de Château-Guibert, qui deviendra un espace dédié au son et à la voix, et dans laquelle l’artiste réalisera la fresque d’une forêt.Fabrice Hyber. Impossible, 100 pommes, 1000 cerises, 2006.
Huile, fusain et collage papier sur toile, 150 x 250 cm
© Fabrice Hyber / Adagp, Paris, 2022
Fusain, peinture à l’huille, pastel sur toile, 220 × 700 cm
© Fabrice Hyber / Adagp, Paris, 2022.